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LE CHUKUM, TECHNIQUE ANCESTRALE OPTIMISÉE PAR BIORESINE, POUR DES AMÉNAGEMENTS INNOVANTS

Dernière mise à jour : 9 nov. 2022

Article écrit par l'agence Le Pendu - https://www.agencelependu.com/


Le béton végétal Chukum, une alternative responsable


Conçu aux États-Unis dans les années 1980, le béton ciré est devenu un incontournable des projets architecturaux ces dernières années. Compatible avec tous les styles d’intérieurs grâce à sa possibilité de personnalisation et facile d’entretien, ce matériau minéral présente cependant certains inconvénients…

D’une part, il s’avère être toxique, il est donc nécessaire de porter un masque ainsi que des gants de protection lors de la pose. De l’autre, une fois le matériau posé et sec, celui-ci laisse l’eau s’évaporer et créé systématiquement des fissures disgracieuses.

Voici une nouvelle alternative responsable : le Chukum

Naturellement fongicide, imperméable et insensible à la chaleur, le Chukum est un enduit naturel écoresponsable. Utilisable pour les sols, murs, plafonds, piscines ainsi que les pièces de mobilier, il ne nécessite aucun produit chimique, ni lors sa conception, ni pour son entretien.

Il s’agit en réalité de la résine d’un arbre nommé Harvadia Albicans, originaire de la région du Yucatan au Mexique, allié à un carbonate de calcium, offrant ainsi des propriétés résistantes, durables et écologiques. À l’époque des Mayas, la fonction première du Chukum était de créer des stucs et peintures qui ornaient les pyramides. Il représente ainsi l’alliage parfait entre ancestralité et innovation.




Un retour à la source pour de nouvelles ambitions


Ayant lui-même des origines hispaniques, Raphaël Gonzalez, créateur de BioRésine, a tissé un lien particulier avec l’Amérique du Sud au travers de valeurs et qualités résonnant avec les siennes telles que l’honnêteté, la générosité et l’optimiste. Il a été envouté par la découverte du Chukum, qu’il définit comme « un matériau qui manquait cruellement à l’industrie du bâtiment ».

L’ancien façadier nous a raconté sa première rencontre avec ce matériau qui le passionne et qui aujourd’hui, est son cœur de métier : « Trois ou quatre jours avant de rentrer (…) ça m’avait vraiment interpellé, j’en avais vu partout, je ne comprenais pas et je me suis intéressé. Et c’est le jour où je prenais l’avion, (…) j’ai rencontré des gens qui le fabriquent. Je suis tellement resté sur ma faim que le mardi je suis rentré en France et le jeudi, je reprenais l’avion pour le Mexique. »

Si Raphaël se place aujourd’hui comme l’importateur officiel du Chukum en France et dans le reste de l’Europe, la lutte de l’import/export a été relativement complexe à amorcer.

À commencer par le Mexique, où il a été mis à l’essai pendant quatre mois afin de s’imprégner et de se familiariser avec ce béton végétal. S’en sont suivies des procédures douanières complexifiées par la barrière de la langue, où Laetitia Chemin, la compagne de Raphaël, a grandement apporté ses connaissances de traductrice ainsi que son précieux avis.




Le travail et le partage : des valeurs fortes de sens


Raphaël Gonzalez a la culture du travail dans le sang, il a fait ses débuts dans le secteur du bâtiment aux côtés de son père, où il a appris le métier de façadier pendant plus de douze ans. La technique est au cœur de ses préoccupations, pérenniser un savoir-faire c’est un protocole qui s’articule autour de la transmission et de l’éducation. Un aspect central sur lequel Raphaël est intransigeant. Il forme chacune des entreprises qui lui achète son produit afin de s’assurer que son matériau ne souffre d’une mauvaise réputation non méritée dû à une mise en œuvre bâclée.

« Le luxe n’est pas toujours qu’une affaire d’argent, c’est avant tout une affaire de culture »

Il déteste l’idée d’élitisme sacré, il désire proposer plusieurs choix et connecter avec autrui. Le luxe c’est avant tout un signal social, culturel. Le Chukum est un matériau encore très peu connu en Europe, il nécessite donc de la technicité et de la rigueur dans sa mise en œuvre.




Le business équitable, au cœur des préoccupations


Cette dévotion à son métier ainsi que son attachement aux qualités humaines amènent Raphaël et son entreprise : BioRésine, à collaborer avec des artisans et des familles pour établir un système de partage et de redistribution équitable. Apporter un accès au travail et à la nourriture en retour, aux familles qui ont partagé et transmis leur savoir-faire, c’est un symbole de reconnaissance et de remerciement.

Une initiative a ainsi été prise pour que chaque sac vendu représente 1€ reversé à une fondation venant en aide aux enfants défavorisés, la concrétisation d’un rêve pour Raphaël, pour qui « l’éducation des enfants, c’est l’avenir ! ».

Les mots de fin de Raphaël : « Toute cette aventure n’aurait pas été possible sans Laetitia, merci pour ta curiosité; Lucas et ta vision de l’avenir ainsi qu’Antony et ta technique ! ».


 

Lien de l'article disponible sur le site de l'agence Le Pendu


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